ALEXANDRE RICHARD : Charpente, couverture, zinguerie

SAS ALEXANDRE RICHARD

Les Tôles
25800 Épenoy

06 78 03 50 40

alexandre.richardeurl
@orange.fr

MÉTIER

– Charpente

– Couverture, zinguerie

– Etanchéité de toit terrasse

SAS ALEXANDRE RICHARD

Les Tôles
25800 Épenoy

06 78 03 50 40

alexandre.richardeurl
@orange.fr

MÉTIER

– Charpente

– Couverture, zinguerie

– Etanchéité de toit terrasse

NOTRE INTERVIEW

Charpente traditionnelle ou à fermette ?
À trente-neuf ans, Alexandre Richard conçoit, fabrique et pose des charpentes en bois, réalise la couverture-zinguerie avec l’aide de ses six collaborateurs qualifiés. Il nous présente un métier qui se modernise, mais qui conserve une forte tradition. Il se diversifie en proposant l’étanchéité des toits-terrasses avec des choix assumés de techniques modernes. Portrait d’un garçon qui place l’intelligence au sommet de son art.

Présentation par Alexandre Richard.

Alexandre, à quel moment avez-vous créé votre entreprise ?

Alexandre : « J’ai commencé ma vie professionnelle par trois ans d’apprentissage chez un patron, artisan menuisier de mon village (M. Simon à Loray). Après mon service militaire, j’ai été embauché chez lui pour faire tout type de travaux de menuiserie, charpente, dépannage en couverture, etc. Ensuite, je suis rentré dans une entreprise d’ossature bois comme chef de chantier pour la partie finition, bardage, fenêtre et isolation. Sept ans après j’ai rejoint M. Jean-Pierre Myotte (Sarl Myotte Guillaume aujourd’hui) à Pierrefontaine-les-Varans comme conducteur de travaux. J’avais déjà l’ambition de travailler pour moi à cette époque. En juin 2011, je suis parti pour créer mon entreprise. J’avais deux mois pour démarrer, il a donc fallu aller vite. J’ai trouvé une ancienne scierie dans la commune d’Épenoy que j’ai achetée, et j’ai embauché mes deux premiers salariés. Aujourd’hui, nous sommes sept personnes qui composent deux équipes de trois, et moi qui assure le suivi des chantiers et la gestion de l’entreprise. »

Quels ont été vos premiers chantiers ?

Alexandre : « Nous avons commencé par beaucoup de rénovation et d’isolation de toiture de maisons individuelles pour des particuliers. Ensuite, j’ai rencontré des maîtres d’œuvre et quelques constructeurs de maisons. Aujourd’hui, je collabore également avec des architectes. »

Quelle est votre principale activité ?

Alexandre : « Nous réalisons beaucoup de couvertures-zingueries et un peu de charpentes traditionnelles (deux ou trois par an) en rénovation. Dans les maisons neuves nous installons essentiellement de la charpente industrielle, qui désigne généralement la charpente à fermettes. Pour des raisons techniques, elles sont plus simples à étanchéifier à l’air dans le respect des normes de la RT 2012. On peut également proposer de charpente à fermettes pour des combles aménageables. »

La charpente à fermettes est-elle aussi résistante qu’une traditionnelle ?

Alexandre : « Contrairement aux idées reçues, la charpente à fermettes n’est plus synonyme de “cagette”. Les techniques évoluent et profitent de tous les progrès modernes de la construction. Le calcul des fermes doit être particulièrement précis. Il est nécessaire de tenir compte des charges permanentes (poids de la toiture, du plafond, etc.) et temporaires (neige, vent, etc.). Des logiciels facilitent désormais les calculs indispensables à la bonne tenue de la charpente dans le temps. Ensuite, il est important de bien choisir ses matériaux. Tous nos bois de charpente sortent de la scierie Faivre Rampant à Guyans-Vennes, nos fermettes de CIFC (Charpentes industrielles de Franche-Comté) à Arbois et nos matériaux (isolants, zinguerie, tuiles…) viennent de chez Vielles Matériaux à Étalans. La plupart du temps nous travaillons avec les tuiles Imérys (les modèles Alpha 10 ou Standard 9). »

Comment en êtes-vous arrivé à faire l’étanchéité des toits-terrasses ?

Alexandre : « Les toitures plates occupent une grande place dans les constructions contemporaines. Il est de plus en plus fréquent de voir les garages en toit-terrasse attenant aux maisons individuelles avec un toit traditionnel. Sur les chantiers où nous faisons les façades en bardage, nous sommes tributaires des étancheurs pour venir barder par-dessus les remontées d’étanchéité, c’est souvent la cause de retard de chantier. Nous avons donc pris la décision de suivre une formation et de nous équiper pour réaliser nous-mêmes l’étanchéité des toits plats. C’est également un avantage pour nos clients particuliers, maîtres d’œuvre ou architectes qui n’ont plus qu’un seul intervenant pour tout réaliser. Nous sommes assurés pour des toits pouvant aller jusqu’à mille mètres carrés par chantier. »

Quelle technique utilisez-vous pour vos étanchéités ?

Alexandre : « Nous avons fait le choix de la membrane d’étanchéité en PVC-P souple avec le haut de gamme de chez Renolit (en 15 dixièmes). Les produits Renolit sont conçus pour rendre étanches toutes formes et tous types de toitures (plates et inclinées). Il en existe en caoutchouc. Le principe est similaire au liner de piscine. Le point de départ, en règle générale, c’est une dalle béton sur laquelle on vient poser un isolant de 200 millimètres de mousse de polyuréthane sur lequel on vient poser notre membrane PVC en prenant bien soin de faire nos remontées périphériques de 5 centimètres. Nous finissons par un relevé complet sur les plots avec un rajout soudé. Tous nos recouvrements sont soudés avec une grosse soudeuse, les angles sont finis à la main. La membrane peut être simplement posée sur l’isolant et lestée par une protection lourde (terre végétale, dalle sur plots ou encore du gravier). Il est également possible d’opter pour une fixation mécanique en prenant bien soin de souder la zone de recouvrement. »

Le toit-terrasse est-il accessible une fois l’étanchéité mise en place ?

Alexandre : « L’étanchéité des terrasses accessibles nécessite une préparation supplémentaire avec l’ajout d’un feutre d’une densité de 300 grammes au mètre carré sur la membrane PVC-P, avant de venir poser des plots réglables et couvrir avec des dalles. »

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