CESAR AVENIA : Maître-artisan carreleur, Meilleurs Ouvriers de France
CÉSAR AVÉNIA
cesar-avenia.com
MÉTIER
– Maître-artisan carreleur
– Meilleur ouvrier de France de père en fils
– Carrelage, faïence, mosaïque
– Pierre, marbre
CÉSAR AVÉNIA
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MÉTIER
– Maître-artisan carreleur
– Meilleur ouvrier de France de père en fils
– Carrelage, faïence, mosaïque
– Pierre, marbre
NOTRE INTERVIEW
CÉSAR AVENIA, une finesse d’exécution jusque dans les moindres détails.
Présentation par François Avénia.
François AVÉNIA, pourquoi l’entreprise se nomme-t-elle CÉSAR AVÉNIA ?
François : « Après un apprentissage avec mon grand-père, qui était maçon-carreleur, mon père s’est installé comme artisan carreleur au début des années soixante-dix. En 1990, il est débauché par une société de négoce de carrelage pour être responsable d’agencement de salles de bains haut de gamme. C’est cette année-là qu’il décide pour la première fois de faire le concours de meilleur ouvrier de France. Après une première tentative sans résultat, il persévère et c’est en 1994 qu’il obtient son titre de M.O.F. (Meilleur Ouvrier de France). Il commençait à bénéficier d’une bonne notoriété pour son travail de qualité et le titre de M.O.F. a, en quelque sorte, renforcé sa réputation. C’est à partir de cette date qu’il a pris son indépendance avec son nom “CÉSAR AVENIA“. Dès l’âge de onze ans je suivais déjà mon père sur ses chantiers le mercredi et les jours de vacances. Je ne lui étais pas encore d’une grande aide, mais j’aimais partager ces moments avec lui. »
À quel moment avez-vous décidé d’embrasser ce métier ?
François : « À vrai dire, je ne me suis jamais dit que c’était la profession que je souhaitais exercer. À l’école je n’avais pas vraiment de diffcultés, mais pas non plus une grande assiduité. Arrivé en troisième, la question du redoublement s’est posée à moi, et mon père m’a proposé de mettre à profit mes deux mois de vacances pour ré¿échir à mon avenir avec lui sur ses chantiers. C’est cette année-là (1997) que j’ai pris la décision d’entrer en contrat d’apprentissage. J’ai donc passé mon C.A.P. de carrelage, ensuite j’ai passé un B.E.P. de maçonnerie en attendant l’ouverture d’une section de B.P. de carrelage.
J’ai terminé mon cursus par un brevet de maîtrise en carrelage avec un aspect plus théorique sur la commercialisation et la gestion de l’entreprise. En 2001, j’ai signé mon contrat de salarié dans l’entreprise de mon père. En 2011, j’ai repris l’entreprise, depuis je travaille avec mon frère Grégory, et mon père à mi-temps. »
Avez-vous suivi la tradition familiale du meilleur ouvrier de France ?
François : « Oui en quelque sorte, j’ai perpétué la tradition en 2007 avec mon titre de Meilleur Ouvrier de France. C’est devenu la marque de fabrique de l’entreprise. C’est d’abord une satisfaction personnelle, mais également un gage de qualité pour nos clients. Quand vous avez la prétention d’un certain niveau de qualité dans le travail, coûte que coûte vous n’avez pas le droit de décevoir. »
Outre le fait que vous soignez votre travail, avez-vous une spécificité ?
François : « Effectivement, nous pouvons dire que nous avons une méthode de travail qui nous caractérise, notamment dans le fait que nous généralisons l’application de joint époxy pour toutes nos poses. Le joint époxy est une résine très utilisée dans le domaine alimentaire ; Une fois sec il forme un film qui empêche toute réaction avec les aliments et le dioxygène. Mais il a d’autres propriétés, il est étanche bien sûr, résistant aux acides et très dur une fois sec. La colle époxyde (joint époxy) est composée de deux éléments : la résine et le durcisseur. Quand le mélange est parfaitement dosé, la polymérisation rend le matériau durci relativement stable et neutre.
Mais c’est un produit qui demande une attention toute particulière dans sa mise en oeuvre, ce n’est pas compliqué, mais forcément cela demande un peu plus de temps. Ce sont des produits qui se sont bien améliorés dans leurs applications (plus faciles à laver) ; de ce fait, l’utilisation du joint époxy commence à être répandue dans les pièces d’eau (cuisines, salles de bains). Un autre atout du joint époxy, et pas des moindres, c’est sa palette de couleurs disponibles. Nous travaillons avec un nuancier de vingt-quatre teintes et notre fournisseur (MAPEI) vient d’en éditer quinze nouvelles. Évidemment son prix est à la hauteur de ses qualités, mais quand j’explique ça à mes clients aucun ne fait l’impasse. »
Comment vos clients choisissent-ils leur(s) carrelage(s) ?
François : « En règle générale, je propose une liste de fournisseurs à mes clients en fonction du produit qu’ils recherchent (Porcelanosa, Doras, Comafranc et Ambiance Carrelage). Je n’ai pas de contrat particulier avec eux, mais ils ont tous des salles d’exposition intéressantes. Fini le temps où nous arrivions avec nos échantillons chez les clients, le choix aujourd’hui est énorme. J’ai peut-être une préférence pour Porcelanosa pour son exposition en situation (salles de bains clé en main) et Ambiance Carrelage pour son choix et son bon rapport qualité/prix. »
Trouve-t-on des innovations dans le carrelage ?
François : « On trouvera toujours des nouveautés. Dans le carrelage lui-même, il existe de nouvelles textures imitant le bois ou le cuir par exemple, jusqu’à en avoir le toucher ; C’est assez « bluffant ». Ce qui évolue beaucoup dans nos métiers, ce sont également les produits. On va trouver des colles en sac de quinze kilos avec une poignée alors qu’auparavant tout était en vingt-cinq kilos. Ces colles contiennent des résines qui éliminent pratiquement soixante-dix pour cent de poussière à l’utilisation, fini le nuage de ciment quand vous videz un sac. Il existe également des colles qui contiennent des billes de gomme pour leur apporter des propriétés phoniques, c’est idéal pour atténuer les sons dans une salle de bain. Le matériel aussi a pas mal évolué, comme les niveaux lasers de ligne qui permettent d’avoir des lignes droites de plus de vingt mètres, l’idéal pour faire une piscine par exemple. »
CÉSAR AVENIA en bref :
- Rayon d’action : 60 km
- Devis réalisé en quinze jours
- Assurance décennale et responsabilité civile
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