CUINET Jacques et Fils : Aménagements Extérieurs

CUINET JACQUES ET FILS

3 Rue des Gouttes
25620 TARCENAY

03 81 86 72 66

[email protected]

cuinet-amenagements-exterieurs.fr

MÉTIER

Cours

Terrasses

Escaliers

Allées

Clôtures

Aménagements divers

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NOTRE INTERVIEW

Aménager son extérieur !

Cette entreprise familiale, qui met le capital humain au centre de sa performance économique, va encore plus loin en développant des idées de croissance verte.
Visite guidée de CUINET Jacques et fils.

Présentation par Laurent et Francis CUINET.

Pouvez-vous nous raconter l’histoire de l’entreprise Cuinet ?

Laurent : « J’ai toujours vu mon père travailler comme artisan dans l’aménagement extérieur. Même s’il ne m’a jamais orienté pour embrasser son métier, le fait de le voir travailler en extérieur sur des engins a largement influencé mes choix professionnels. Travailler en extérieur était un critère prépondérant pour moi. J’ai passé mon bac STI génie civil à Dijon (Côte-d’Or) que j’ai complété par un DUT génie civil à Strasbourg (Bas-Rhin). J’ai souhaité faire une année supplémentaire en gestion à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) pour aborder le volet administratif d’une entreprise. À la fin de mes études, j’ai rejoint mon père qui avait trois salariés à cette époque. J’ai quitté l’entreprise deux ou trois fois pour aller travailler chez la concurrence, d’une part pour m’ouvrir à d’autres méthodes, et d’autre part pour montrer à notre père, exigeant dans le travail, qu’il pouvait me faire confiance. Le 1er mai 2010, avec mon frère Francis, nous avons repris l’entreprise familiale.

En dix ans nous avons pratiquement quadruplé notre chiffre d’affaires et nous comptons quinze collaborateurs. Ce sont les hommes et leurs compétences qui font le cœur de notre entreprise. L’aménagement extérieur est un métier de transformation dont la première ressource est la main-d’œuvre. Nos équipes sont pilotées par deux chefs de chantier formés dans l’entreprise depuis leur apprentissage (dix-sept ans pour l’un, quatorze ans pour l’autre). Nous cultivons les compétences de nos compagnons en fonction des affinités de chacun. Certains développeront des facilités à la conduite d’engins et d’autres auront plus d’aisance dans les travaux de maçonnerie. Nous avons une politique de formation d’entreprise avec un contingent d’apprentis quasi permanent. Actuellement, deux de nos apprentis en fin de formation vont signer leur contrat d’embauche et deux autres achèvent leur cursus l’année prochaine. Nous avons eu ce parti pris afin de constituer une équipe homogène qui évolue avec les valeurs de notre entreprise, la qualité et le respect des délais. »

Francis : « Pour ma part, j’ai passé mon bac STI génie civil à Besançon (Doubs) au lycée technique des Graviers-Blancs. Après je suis parti à Lyon (Rhône) pour passer un DUT génie civil. J’ai voulu continuer mes études en licence à Grenoble (Isère) par alternance pour prolonger les joies de la vie étudiante, mais mes parents à cette époque avaient déjà besoin de moi. Finalement, mon CV est assez simple puisque je n’ai jamais quitté l’entreprise familiale. »

Quels sont les différents volets de votre métier ?

Francis : « C’est un vaste sujet. Nous réalisons tout ce qu’il est possible de trouver en terme d’aménagement d’espaces extérieurs, mais pour autant nous ne sommes pas paysagistes. Planter des végétaux (arbres, gazon…) est un autre métier à part entière.

Nous intervenons dans tous types de travaux extérieurs en vue d’améliorer le confort pratique et esthétique des espaces autour de la maison : dallage, murets, marches d’escalier, pavage ou encore clôtures et portails… Je le dis toujours à nos clients, aménager une cour ou une terrasse, paver une belle allée est un investissement sur du long terme qui valorise une maison. »

Quelles sont vos prestations principales ?

Laurent : « Notre première activité est l’enrobé bitumineux comme revêtement pour les cours et les allées. Nous sommes une des rares entreprises de taille moyenne à avoir investi dans un finisseur. C’est un engin, plutôt réservé aux entreprises du BTP, qui étale l’enrobé sur la chaussée. C’est un outil indispensable pour un travail de qualité, qui nous est souvent demandé par nos collègues de la profession. Ensuite, nous réalisons énormément de béton désactivé et de pose de dallage. Pour un rendu de fini soigné et de qualité nous recommandons le carrelage d’extérieur en grès cérame. C’est un revêtement de sol tendance qui offre un grand choix de coloris et de finitions. Pour en avoir un aperçu, il suffit d’aller s’inspirer chez l’un de nos principaux fournisseurs (Vieille Matériaux à Étalans) qui met à disposition une des plus grandes expositions de matériaux avec près de deux mille mètres carrés de solutions pour l’aménagement extérieur. »

« Qualité » est maître mot chez vous ?

Francis : « Qualité et respect des délais sont nos deux lignes de conduite. Pour y parvenir, il y a quatre ans, nous avons osé faire un choix stratégique. Nous avons tracé un cercle de trente-deux kilomètres autour de Tarcenay pour délimiter notre secteur d’activité. Moins de distance à parcourir c’est plus de temps chez nos clients et plus de réactivité d’intervention. La proximité de nos chantiers nous permet une organisation et une mutualisation de nos moyens pour une meilleure rentabilité. Dans la mesure du possible nous regroupons nos équipes sur une même zone d’intervention pour une meilleure gestion de notre planning. Grâce à cette organisation, nous sommes capables de donner et de respecter une date de fin de chantier à nos clients en intégrant les variables possibles, comme les intempéries. »

Avez-vous des recommandations particulières pour le choix des matériaux ?

Laurent : « Personnellement, je préfère passer mes week-ends en famille plutôt que de passer mon temps à entretenir mes extérieurs. J’imagine que la majorité de nos clients sont comme moi, c’est pour cette raison que j’aime bien proposer des matériaux qui durent dans le temps et qui sont faciles d’entretien. Je ne propose que des produits validés et éprouvés pour la tranquillité de nos clients et le respect de notre promesse de qualité. Avec le dérèglement climatique et notamment les épisodes successifs de sécheresse dans nos régions, il devient indispensable de sensibiliser nos clients sur les risques de désordre potentiel. Pour vous donner un exemple, je ne chiffre plus de terrasse en grès cérame sur lit de gravier sans ajouter l’option d’une dalle béton comme support. C’est notre devoir de conseil également de prévenir la pérennité de nos travaux. »

Pouvez-vous nous parler de Cuinet Solutions Déchets ?

Laurent : « Cuinet Solutions Déchets est un service indépendant de collecte et de traitement des déchets. Créé en premier lieu pour répondre à nos propres besoins, c’est un service qui s’adresse aujourd’hui à 90 % aux entreprises et marginalement à quelques particuliers en travaux. Le principe est simple, nous mettons à disposition chez nos clients une benne que nous venons relever une fois remplie. Les déchets ainsi collectés sont triés et massifiés pour être revalorisés dans l’usine qui refabrique de la matière. Un exemple concret : le carton est envoyé à Novillars pour refaire du carton. C’est un cercle vertueux puisque nous économisons les ressources en matière première, et l’émission de dioxyde de carbone (CO2) liée à leur production. Nous sommes capables de trier et revaloriser vingt catégories de déchets comme le carton, le bois, le verre, la ferraille, le plastique, le déchet industriel banal (DIB), etc.

Pour répondre aux besoins de nos clients et apporter une solution économique de valorisation de leurs déchets, nous avons développé et breveté une benne de trente mètres cubes étanche divisée en trois compartiments (sept, neuf et quatorze mètres cubes). Grâce à l’idée simple d’une benne fermée et étanche, nous apportons une économie de près de 30 % par rapport au prix du marché. »

Quel est votre projet pour aller plus loin dans le traitement des déchets ?

Laurent : « Jusqu’à maintenant, nous sous-traitons le traitement des déchets. Notre projet à court terme est la création d’un centre de traitement d’une capacité de dix-huit mille tonnes de déchets entrants. Cela équivaut à économiser, en équivalent pétrole, la consommation annuelle de vingt-deux mille personnes. Trier ses déchets, les revaloriser pour économiser l’énergie nécessaire à la production de matière, c’est limiter notre production de gaz à effet de serre et cela s’inscrit complètement dans une logique de croissance verte. Nous arrivons dans un temps où le déchet pour une entreprise n’est plus un coût, mais une ressource, c’est ce que nous appelons l’économie par l’écologie. »

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