LES FAUTEUILS DE MARGO : Tapisserie, couture d’ameublement
LES FAUTEUILS DE MARGO
ZA Champ du Chêne
25170 Champagney
06 61 37 89 64
lesfauteuilsdemargo
@hotmail.com
MÉTIER
– Tapisserie
– Couture d’ameublement (rideaux, stores, coussins…)
– Classique et contemporain
LES FAUTEUILS DE MARGO
ZA Champ du Chêne
25170 Champagney
06 61 37 89 64
lesfauteuilsdemargo
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MÉTIER
– Tapissier
– Couture d’ameublement (rideaux, stores, coussins…)
– Classique et contemporain
NOTRE INTERVIEW
Il y a des rêves qui ne vous lâchent pas, comme celui de Margo qui depuis longtemps désirait devenir tapissière et vivre de sa passion pour les tissus colorés et les fauteuils abîmés !
Présentation par Margo Germain.
Quel a été votre parcours professionnel pour lancer Les Fauteuils de Margo ?
Margo : « J’ai suivi une filière scolaire classique et j’ai passé un baccalauréat général. Ensuite, j’ai continué par une mise à niveau en arts appliqués en vue de suivre une formation en tapisserie d’ameublement. Malheureusement, à l’issue, je n’ai pas été retenue pour cette formation. Je suis donc entrée dans la vie active par défaut, toujours avec l’idée en tête d’embrasser cette profession. Au fil de rencontres, j’ai découvert la filière des Compagnons du Devoir avec l’espoir de reprendre un CAP. Faute de trouver un maître d’apprentissage pour raison économique, j’ai dû renoncer à cette formation. Mais lors de mes recherches d’entreprises j’ai eu la chance inouïe de faire la rencontre de Marie-Pierre Aubry (L’Atelier du tapissier) à Gonsans. Pendant trois ans, à côté de mes différents emplois et pendant mes temps libres, elle m’a accueillie très gentiment pour me transmettre son métier. En 2013, j’ai pu reprendre une formation diplômante au GRETA à Lyon en autofinancement et avec l’aide de ma famille. En juillet 2014, avec mon CAP en poche, je lançais mon activité Les Fauteuils de Margo. J’ai commencé avec quasiment rien, un petit loyer communal à Champagney et quelques clients. Aujourd’hui, je suis très heureuse d’avoir persévéré. Je suis installée dans mes nouveaux locaux en annexe de la menuiserie de Romain Touvrey, mon mari. »
C’est un atout pour un menuisier d’avoir une tapissière à proximité ?
Margo : « En réalité, c’est surtout l’inverse, même s’il intègre de plus en plus mes compétences dans ses propositions de création. Il vient par exemple de proposer une petite banquette dans le coin-repas d’une cuisine. En règle générale, je fais appel à lui pour la restauration de mes sièges, la réparation d’un pied de fauteuil ou encore l’application d’une laque. »
Quelles sont les qualités requises pour exercer votre métier ?
Margo : « Je pense que la première des qualités à avoir pour exercer le métier de tapissier d’ameublement est la patience. Lorsque l’on dégarnit un fauteuil, c’est toujours un moment délicat et de surprise suivant son état intérieur. Il arrive de trouver des conceptions de “bric et de broc” et de se dire que cela va aller, pour finalement tout devoir refaire pour repartir sur de bonnes bases. C’est aussi pour cette raison que mes devis sont tous sous réserve de l’état du siège après son dé-garnissage. La deuxième des qualités, sinon la première ex æquo, est la précision. Toutes les étapes de restauration d’un siège doivent être faites avec minutie et délicatesse. »
Margo : « Nous sommes dans un métier manuel, et inévitablement il faut faire preuve de solides qualités de bricoleur, voire parfois d’ingéniosité. Je me suis formée pendant trois ans chez Marie-Pierre Aubry, plus un an à Lyon, c’est relativement court pour avoir pu étudier tous les types de sièges existants. Alors, quand on vous apporte une petite chauffeuse, jamais vue, avec un dossier plat et une assise tout arrondie, il faut trouver l’astuce pour tendre le tissu sans laisser apparaître un seul pli. Enfin, je dirais qu’il faut avoir le sens de l’observation. Le dé-garnissage est un moment très formateur pour peu que l’on décode les secrets des artisans tapissiers et les techniques utilisées pour fabriquer le siège que l’on a entre les mains. Chaque siège raconte une histoire et chaque époque a son style, à l’image de cette petite chaise que j’ai chinée dans un vide-grenier. Elle n’avait pas son pareil, et en me documentant j’ai découvert qu’elle était utilisée dans les salons de jeux dans les années 1800. On s’y asseyait à l’envers pour regarder les parties de cartes, c’est ce que l’on appelle une voyelle. »
Quelles sont les principales demandes de vos clients ?
Margo : « Le plus souvent on me confie la restauration de fauteuils anciens hérités de sa famille ou chinés dans une brocante. Ce sont essentiellement des remises au goût du jour des tissus pour apporter une touche déco ou encore des réparations. Je rencontre beaucoup de voltaires qui sont des fauteuils très répandus. En proportion, je fais plus de restauration de fauteuils que de couture d’ameublement même si la demande est en forte croissance. »
Que proposez-vous en couture d’ameublement ?
Margo : « Je réalise tous les éléments de décoration à l’aide de tissu : rideaux, voilages, stores, coussins… en harmonie avec tous les styles, du classique au baroque en passant par les plus contemporains. Je nourris une véritable passion pour les tissus. Quand les commerciaux me présentent leurs nouvelles collections, c’est comme le jour de Noël pour moi. Je cultive le goût du choix, je dois tenir ça de mon passage à L’Atelier du tapissier où Marie-Pierre avait cette réputation de proposer une des plus grandes sélections de tissus de la région. J’ai choisi de travailler avec les maisons d’édition comme Casal, Lelièvre, Clarke and Clarke, Osborne et Little ou encore Romo qui représente les marque Villa Nova ou Kirkby Design et Zinc. »
Margo : « Grâce à une cliente qui m’a demandé de trouver un motif de tissu qu’elle avait vu sur Internet, j’ai découvert la maison Lalie Design pour qui j’ai eu un véritable coup de coeur. Cette maison a été créée par une jeune créatrice française, Marie- Adeline Riche, qui propose des tissus sortis tout droit de ses univers inspirés par le monde végétal, floral et marin. Pour les équipements de tringlerie, je travaille avec la maison parisienne Houlès qui propose une grande variété d’accessoires décoratifs et innovants. »
Vendez-vous vos propres fauteuils ?
Margo : « Je récupère beaucoup de carcasses de fauteuils de tous styles. Certains sont des dons de personnes qui connaissent ma passion pour les fauteuils, ou ce sont des pièces que j’ai moi-même chinées dans des brocantes. Je m’attache à trouver des fauteuils atypiques qui sortent des standards de toutes les époques. J’aime jouer avec la composition de plusieurs tissus pour leur donner un côté contemporain et une seconde vie. Je fais cela d’abord pour exposer mon travail et montrer mon style et mes tendances lors de salons pour ensuite les proposer à la vente. Dans tous les cas, je peux trouver la pièce qui décorera un intérieur pour ceux qui n’ont pas spécialement de fauteuils à restaurer. »
Vous arrive-t-il de restaurer des canapés du commerce ?
Margo : « Je suis capable de réparer un canapé de fabrication actuelle sous réserve bien sûr de l’étudier. Par contre, je travaille avec un architecte (Alexandre Salomon) qui me sollicite pour fabriquer complètement les mobiliers qu’il dessine (exemple d’un confident contemporain de forme trapézoïdale et au revêtement en similicuir et tissu). Encore une fois, la proximité de la menuiserie simplifie beaucoup les choses. »
Travailler les tissus épais nécessite-t-il un matériel particulier ?
Margo : « Effectivement, j’utilise ma machine à coudre à simple entraînement pour la plupart des tissus ou similicuir. Mais dès que l’on parle de cuir ou même de certains tissus d’ameublement très épais, j’utilise une machine à triple entraînement, dont j’ai dû m’équiper. »
LES FAUTEUILS DE MARGO en bref :
- Rayon d’action : 50 km autour de Besançon
- Devis réalisés en 15 jours
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