LOON : Adoucisseurs d’eau, chauffage-sanitaire

LOON PISCINES ET SPAS

9 rue de la Forêt
ZA l’Orée du bois
25480 Pirey

03 81 59 00 47
[email protected]

loon-piscines.fr

MÉTIER

– Construction et installation de piscines

– Chauffage et sanitaire.

– Dirigeant-fondateur :
Rémi Gallet

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– Dirigeant-fondateur :
Rémi Gallet

NOTRE INTERVIEW

Loon, les piscines mais pas seulement !
Régis Priolet est responsable technique chez loon, le spécialiste de la piscine et du spa à Besançon. Ce que l’on sait moins, c’est que cette entreprise de onze personnes comprend également une importante activité chauffage et sanitaire. Régis pilote ce pôle avec un grand sens du service et du conseil.

Présentation par Régis Priolet.

Régis, parlez-nous de votre parcours professionnel.

Régis : « Après mon CAP chauffage et sanitaire passé en 1994, j’ai travaillé pour l’entreprise Demouge à Mercey-le-Grand. Au fil des années, je suis devenu conducteur de travaux chargé de la coordination opérationnelle des chantiers, du devis à la réception des travaux. En 2008, Rémi Gallet, à son compte depuis 1993 dans le chauffage, sanitaire, et l’installation de piscines, rachetait l’enseigne de piscines Oasis (Loon aujourd’hui) basée à Pirey. C’est à cette époque que nous avons démarré ensemble sur les chantiers. Il vendait les piscines et les installait. Ce projet me plaisait. Aujourd’hui, nous sommes onze, cinq techniciens et six personnes au magasin. »

Quel est le lien entre les piscines et le chauffage ? Et quel type de chauffage préconisez-vous ?

Régis : « Ce sont des services totalement complémentaires, surtout pour les piscines intérieures où il faut chauffer et déshumidifiées en même temps. Cette partie relève du métier de chauffagiste. Nous proposons donc une même et seule entreprise pour un chantier, ce qui est un vrai confort pour les clients.

Nous conseillons très souvent la pompe à chaleur. Ce système de chauffage renouvelable gère beaucoup de choses, du chauffage de la maison à l’eau de la piscine. Mais pour chaque type d’habitation, il faut étudier quel type de P.A.C. installer : basse température, haute température, mono ou triphasée. En revanche, nous n’imposerons pas une P.A.C. à quelqu’un qui à une culture bois. »

Si la P.A.C. est utilisée pour le chauffage et l’eau chaude, que se passe-t-il en cas de panne ?

Régis : « Une P.A.C. haute température doit être équipée de résistances électriques de secours, qui prennent le relais en cas de panne ou de grands froids. »

Le particulier est-il obligé de justifier de l’entretien de sa pompe à chaleur ?

Régis : « Oui, avec le Grenelle de l’environnement nous sommes tenus de vérifier l’éventuelle présence de fuites de gaz. Le gaz est nocif pour l’environnement. Mais si l’installation est réalisée dans les règles, il n’y a pas d’émission. Dans tous les cas, la P.A.C. nécessite peu d’entretien, à part un contrôle annuel des fluides. La facture fait foi. »

En tant que chauffagistes, vous êtes donc agréé ?

Régis : « Nous sommes agréés QualiPac, donc en mesure de proposer en rénovation les conditions d’éligibilité au crédit d’impôt pour les clients. Nous sommes également labellisés Qualibois, Qualigaz et RGE. Dans tous les cas, avant de faire un devis à nos clients, nous proposons une étude comparative. Nous prenons les plans complets de leur habitation afin de leur proposer un chauffage adapté. C’est aussi pour cela que nous sommes QualiPac, c’est ce service-là que les gens attendent. Le prix s’adapte ensuite en fonction du travail à faire, de la complexité du chantier et du matériel utilisé. »

Quelle est la différence entre une pompe à chaleur basse et haute température ? Et quel système de chauffage préconisez- vous avec la pompe à chaleur ?

Régis : « La P.A.C. haute température est destinée à alimenter un réseau de chauffage. Elle fournit une eau jusqu’à 80°C même quand la température extérieure est négative et peut également assurer la production d’eau chaude sanitaire. Pour cela, on a deux compresseurs qui permettent d’avoir des gaz à haute température. On a besoin de deux gaz différents, car avec le même gaz on ne peut pas monter l’eau à plus de 60 °. Quant à la P.A.C. basse température, elle ne peut couvrir la totalité des besoins en chauffage avec une production au maximum à 60 °C. On l’utilisera plus facilement en rénovation pour la production d’eau chaude sanitaire ou pour chauffer une piscine.

Nous préconisons plutôt un réseau de plancher chauffant. Nous installons de moins en moins de radiateurs, sauf à l’étage. Mais tout dépend des constructeurs et de leurs calculs de déperdition. »

Gérez-vous également le traitement de l’air ?

Régis : « Nous installons beaucoup de VMC double flux, pour les particuliers, le tertiaire, ou les professionnels. Une VMC double flux permet d’insuffler de l’air frais dans les pièces sèches et de l’extraire des pièces humides. Grâce à ce système de circuit, on diminue les déperditions de la maison en hiver, car l’air entrant n’aura pas la température de l’air neuf extérieur, mais sera tempéré par la chaleur de l’air sortant. Il existe beaucoup de techniques nouvelles. Il faut se tenir informé des innovations d’où l’importance des formations. »

À ce propos, vos fournisseurs vous aident-ils en termes de formations ?

Régis : « Ils le font tous, oui, car les produits évoluent. Les fabricants à travers nos grossistes proposent de la formation en continu pour que nous soyons toujours au goût du jour et informés des dernières innovations. »

Venons-en justement à l’innovation. Parlez-nous de la domotique.

Régis : « Nous en installons beaucoup pour les résidences secondaires. Via leur smartphone, les propriétaires règlent la température souhaitée pour leur jour d’arrivée. C’est une importante source d’économie d’énergie. Avec des systèmes comme l’application Tahoma (Hitachi et Somfy), on centralise également la gestion de l’alarme, les volets roulants… Il est même possible de simuler une présence dans la maison. De plus, nous pouvons prendre la main sur les installations et faire un diagnostic à distance avant de nous déplacer. Nous avons la même chose pour les piscines. Cela nécessite juste une connexion internet. »

Installez-vous du solaire ?

Régis : « Nous avons récemment réalisé chez un client, une grosse installation avec 8 panneaux solaires raccordés à un gros ballon tampon de 2500 litres stockant les énergies produites par plusieurs générateurs de chaleur, dont celle de la pompe à chaleur chauffant la piscine intérieure. Toute l’énergie produite est stockée dans ce ballon et est ensuite utilisée pour chauffer l’air, le plancher chauffant autour de la piscine, les radiateurs à l’étage et également l’eau chaude pour la maison. Cela fonctionne très bien. Cependant, nous avons moins de demandes sur le solaire qu’avant. Pourtant les coûts ont bien diminué et nous avons plus de recul sur la rentabilité. »

C’est une vraie volonté chez Loon, l’énergie renouvelable ?

Régis : « Pour tous les chauffages, climatisation, solaire, P.A.C., il faut évidemment avoir la fibre écolo avant d’étudier le retour sur investissement. Nous écoutons les clients, leurs besoins, et seulement après, nous leur proposons ce qu’il y a de mieux pour eux. Mais au final, seul le client décide. »

Assurez-vous l’entretien ? Et comment se répartissent, les deux activités chauffage et piscine dans l’année ?

Régis : « Lors de la première année d’utilisation, nous assurons l’entretien du matériel. Nous essayons d’être réactifs et s’il y a un problème nous nous déplaçons, parfois même un samedi soir. Mais au bout d’un an, il faut passer un contrat avec des spécialistes tels que HED.

Les premiers chiffrages pour les piscines démarrent début mars. Ensuite, il y a les remises en route dès avril. Nous avons un très gros parc à mettre en route et à hiverner. Jusqu’à la fin de l’année, nous avons des hivernages et des chantiers à terminer. Quant au chauffage, c’est toute l’année. On fait un peu de rénovation : sanitaire, remplacement de chaudière ou changement de type de chauffage. Pour le neuf, nous travaillons avec des constructeurs ou des maîtres d’œuvre. Nous installons environ une trentaine de pavillons neufs par an. »

Pour terminer, parlez-nous des piscines que vous installez le plus fréquemment.

Régis : « Nous sommes capables de répondre à toutes les demandes, même si nous ne vendons pas de kits tout prêts. Nous installons du liner soudé sur mesure, du liner armé soudé sur place, des piscines extérieures ou intérieures. Notre spécialité est la piscine maçonnée. Bien sûr, si un client veut une coque, car il est pressé et veut des formes libres, nous sommes capables d’en poser. Nous en installons quatre ou cinq dans l’année. Les avantages sont la rapidité de mise en œuvre et la diminution des risques de percement. Par contre, au bout de quinze ou vingt ans, s’il faut la refaire, ça n’est pas le même prix non plus. »

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