RECOBA : Relevés 3D, plans 2D-3D, maquettes numériques

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– Relevé 3D

Modélisation de bâtiment

Maquette numérique (BIM)

Plans 2D – 3D

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NOTRE INTERVIEW

BIM, voilà Recoba !

Rénovation, extension de bâtiment, calcul de surfaces…
Recoba facilite vos chantiers en effectuant un relevé précis de l’existant grâce à un scan 3D de votre bâtiment, et vous restitue un plan réel en 2 où 3 dimensions.

Présentation par Julien BEAUPRÉ.

Julien, comment vous est venue l’idée de Recoba ?

Julien : « Après mon bac passé à Besançon, je suis parti étudier à Strasbourg pour faire un B.T.S. C.P.I. (conception de produits industriels). Puis de retour à Besançon j’ai complété ma formation à l’E.N.S.M.M. (École Nationale Supérieure de Mécanique et des Microtechniques), en alternance avec la société Parkeon (appelée Flowbird aujourd’hui). J’ai validé mon diplôme en 2010 dans la gestion de production des domaines mécaniques et microtechniques. Ensuite, j’ai travaillé quatre ans pour une petite entreprise d’emballage en carton à côté de Vesoul où j’ai eu pour mission d’implanter et organiser l’outil de production dans un nouveau bâtiment. Après ça, j’ai rejoint le groupe Swatch en Suisse pendant sept ans, avec pour projet le déménagement complet de plusieurs sites de production. Progressivement, je me suis spécialisé dans l’aménagement des bâtiments pour accueillir des ateliers de production. C’est à cette époque que j’ai commencé à rencontrer les problèmes liés à l’absence de mise à jour des plans des bâtiments existants. Nous ne parlions pas encore de maquette numérique (BIM). Je devais implanter des infrastructures conséquentes (alimentation, climatisation, réseaux…) avec des plans du bâti obsolètes, sur lesquels ne figuraient pas certains aménagements récents. Je commençais donc ma mission par un lourd travail de cartographie pour obtenir un plan des lieux le plus à jour possible. Il existait un vrai besoin de service pour réaliser des mesures réelles et créer des plans justes et récents. C’est à cette époque que j’ai découvert la technologie du scan en trois dimensions, qui permet de faciliter le relevé de plans. J’ai alors réalisé mon étude de marché, créé mon business plan, cherché les meilleurs outils et logiciels du marché pour organiser un workflow (flux de travaux opérationnel) fiable. Enfin, en décembre 2017, je me lançais dans l’aventure entrepreneuriale. Recoba est né avec comme slogan “Sécurisez vos projets à partir d’une réalité fiable”. »

Pouvez-vous nous expliquer le nom Recoba ?

Julien : « “Recoba” et l’acronyme de “Rétro Conception de Bâtiment”. Ce nom illustre nos prestations qui se décomposent en trois étapes. La première est le relevé en trois dimensions du bâti, la seconde est l’assemblage et le traitement des données, la troisième enfin est le dessin du plan-maquette en deux ou trois dimensions à partir du relevé 3D. »

Cette année a débuté sous de meilleurs auspices…

Julien, pouvez-vous nous parler de l’actualité de Recoba ?

Julien : « Après quelques mois un peu chaotiques à cause du COVID, j’ai clôturé ma deuxième année d’entrepreneur au-dessus de mes prévisions. Recoba commence à se faire connaître, et mon travail auprès des différents points de contact commence à porter ses fruits. Cette année a débuté sous de meilleurs auspices avec la signature d’un contrat important pour notre petite entreprise. C’est avec cette sérénité de planning que j’ai pris la décision d’investir dans du matériel plus compétitif et plus rapide. Pour faire face à ce surcroît d’activité, je me suis mis activement à la recherche de mon premier collaborateur. Un jour vraiment par hasard, profitant d’une pose forcée par le traitement des données informatiques, je lis dans un article de la presse quotidienne locale l’histoire d’une jeune bisontine en recherche d’emploi. Mon attention n’aurait pas été retenue si elle ne souhaitait pas devenir dessinatrice en bâtiment. C’est comme cela que j’ai rencontré Sacha Lyet qui est venue renforcer Recoba. » 

Pouvez-vous nous détailler les étapes de vos prestations ?

Julien : « Le relevé en trois dimensions est l’étape préliminaire de notre travail. Nous réalisons un relevé topographique 3D des lieux à modéliser pour nous donner une image en nuage de points, à l’aide d’un scanner laser qui utilise la technologie de lasergrammétrie. Le principe est basé sur la télémétrie. Le scanner envoie un signal lumineux (faisceau laser) qui détermine une distance en fonction de son temps de retour entre lui-même et une surface. La grande différence réside sur le fait que le scanner 3D va effectuer des mesures à une cadence de un million de fois par seconde. En fonction de la vitesse de rotation choisie, nous obtiendrons un niveau de définition plus ou moins élevé. En basse résolution le scanner nous restitue 1 point tous les 1,5 centimètre à une distance de 10 mètres pour une vitesse de rotation de 1,20 minute. En haute résolution le scanner nous restitue 1 point tous les 2 millimètres à une distance de 10 mètres pour une vitesse de rotation de 20 minutes. Le faisceau laser ne nous apporte pas seulement une information de distance, il nous restitue également un degré d’intensité de la réflexion en surface. »

« C’est cette information qui nous donne une image en niveau de gris. Cette variation d’intensité est due d’une part à la matière de la surface et d’autre part à sa couleur. Pour scanner un bâtiment complet, il suffit de faire plusieurs relevés en différentes stations. Chaque relevé (en intérieur et en extérieur) devra contenir des points en commun avec les relevés suivants, lesquels devront se chevaucher pour globaliser le bâtiment en postproduction. »

« Une fois le travail d’arpentage réalisé, nous passons à la seconde étape, au bureau, qui consiste à assembler tous les relevés des stations pour obtenir une image globale en trois dimensions. C’est un logiciel qui va calculer la position des différentes parties. Chaque relevé de station correspond à un fichier informatique qui va être identifié, reconnu et assemblé. »

« Cette opération génère un rapport de calage avec une note de confiance qui détermine le niveau d’erreur potentielle. À ce stade, je peux venir faire des coupes dans l’assemblage pour contrôler l’exactitude des chevauchements. » 

« La troisième étape est à mon sens la valeur ajoutée de Recoba. L’image en nuage de points obtenue par l’assemblage est exportée dans le logiciel de dessin. Elle sert de support pour redessiner les plans en deux ou trois dimensions. Le dessin est adapté au niveau de détail attendu par le client. Le fichier numérique achevé est livré aux formats universels DWG ou IFC facilement consultables, mais également dans différents formats natifs.»

À qui s’adressent vos prestations ?

Julien : « Le plus souvent ce sont des cabinets d’architecture ou des bureaux d’études en bâtiment qui me sollicitent. Les cas de figure sont assez variés.
Dans le cas d’une rénovation ou d’un agrandissement, travailler sur des plans de l’existant s’avère primordial pour éviter les mauvaises surprises. La maquette numérique est indispensable en phase d’étude, avant d’intégrer des équipements, ou de valider et modifier de futurs choix techniques. Pendant les travaux, les plans permettent de vérifier la conformité et l’état d’avancement du chantier. Enfin, la maquette numérique est indispensable pour mettre à jour les modifications intervenues sur le bâti, et accessoirement en contrôler l’usure. Plus généralement la maquette numérique s’applique à multiples secteurs, du plus petit projet comme un escalier au plus grand bâtiment industriel.  »

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